BRODYWOOD 2.0

 Ah que coucou ! Comme promis dans mon précédent article, je reviens avec quelques lignes sur mes nouvelles créations ! Parce que de base, "Brodywood" c'était uniquement de la broderie, mais en 2019 avec mes problèmes de santé, je suis devenue malvoyante et j'ai dû tirer un trait sur cette activité que j'aimais pourtant tellement...


Après une bonne année sans rien faire de créatif, c'est quand je commençais à savoir endurer mes douleurs que le vide créatif a fait son apparition ! Et chez moi, c'est assez chaotique ! Ça me pèse sur le moral, je suis donc triste, irritable, un vrai plaisir pour mon Monsieur ! Je ne pouvais plus faire de broderie, alors que mon atelier était rempli de tambours, tissus et fils... Mais mes années de fleuriste n'étant jamais loin, j'ai mis le nez dans les fleurs séchées ! Et avec mon matériel de broderie, j'ai fait des créations de fleurs séchées... Plus tard, ma vue n'était pas revenue, mais il y avait tout de même une amélioration alors je me suis tenté de faire de la broderie très simple pour mes yeux car en relief afin de mélanger les matières !




Et puis, je me suis mis sur les rénovations de ma maison HANSE, d'enfance, niveau créatif, elle coche toutes les cases, mais suite à la catastrophe de mai, qui m'a fait quitter le blog jusqu'en septembre, j'ai eu un réel besoin de renouveau, un remplaçant a la broderie, car c'était toujours trop difficile pour ma vue. Et c'est ainsi, que j'ai  plongé la tête la première dans un monde qui me faisait les yeux doux, depuis plusieurs années... Le poinçonnage ! (Entre ça et la broderie, je suis vraiment une personne très moderne, oui, oui)




Alors, le poinçonnage, késako ? Comme vous pouvez le voir, c'est de la gravure sur métal, tout simplement ! Gravure mais sans machine, uniquement au marteau et pointes en acier ! Ce n'est effectivement pas à faire partout et à toute heure, car c'est bruyant ! Alors oui, le rendu est moins fin et "parfait" qu'une gravure au laser, mais c'est justement ce que j'aime ! Ce rendu brut, cette gravure profonde, qui ne bougera pas dans le temps... Le tout sur des couverts que je chine, décidément, moi l'artisanat, les vieilleries, c'est ma drogue !




Et c'est surtout, la première fois que je retrouve les mêmes sensations, le même plaisir qu'avec la broderie ! Je fonctionne au feeling pour tout et cette plénitude quand je grave avec mon marteau c'est un indicateur, je persévères, car ce n'est pas si simple qu'il y paraît ! Je fais encore des erreurs, je me frappe souvent les doigts, mais je m'amuse et c'est tout ce qui compte !

Vous connaissiez cette technique ? 
A tout bientot, avec me blessures de marteau !


Septembre, le mois des défis.

Ah que coucou, vous ! Oui, je reviens après un long silence. Je sais. J'ai eu une perte, beaucoup de chagrin et n'étant toujours pas prête à en parler, passons vite ce point, d'accord ?
Bien, bref, merci. 
Malgré mon moral maussade, j'attendais septembre avec impatience. Avant septembre, il a fallu que j'endure l'été, de plus en plus brûlant et les canicules. (La chaleur étant LE déclencheur de mes crises, je morfle...) Et enfin, la pluie, le vent. Je m'affole à tout préparer, parce que oui, après trois ans à domicile, je reprends le chemin des marchés de créateurs ! Nous sommes à quelques jours du premier et le stress est déjà présent. Vais-je réussir à tenir avec ce nouveau corps, malade ? Sans compter que la canicule à fait son retour. Génial. Mes nouvelles créations vont-elles plaire ? Bref, une suite de questions, de doutes qui se mélangent à l'excitation, l'impatience. Ces dates seront décisives, elles me diront si il est possible de reprendre une activité, même minime de créatrice, est-ce que je me lance officiellement et ainsi reprendre une vie professionnelle même avec ce foutu covid long qui m'a déjà tant pris... Autant vous dire, que c'est un pot pourri d'émotions dans ma tête. (Spoiler : sur deux dates, la première fut terrible la deuxième géniale, on en reparlera...) 


Et à tout ça s'ajoute, le projet de mon Géant. Il a lancé une campagne Ulule, pour sortir en auto-édition son premier roman. Et, je suis presque autant investie que lui dans cette histoire (voire même plus)
Du fait que ce soit l'homme qui partage ma vie, évidemment, mais surtout parce que je crois en son histoire, j'ai eu la chance de faire partie des "bêta lecteurs" puisque j'attendais de pied ferme les chapitres directement à la sortie de l'imprimante. J'ai dévoré chaque pages. C'est bien simple, Mr n'écrivais pas assez vite pour moi ! Et c'est ainsi que je me RETROUVE, indirectement avec un pied dans l'édition. 

C'est un milieu assez opaque et donc mystérieux. Mais soucieux de vouloir bien faire les choses, on a la tête dedans depuis plusieurs mois maintenant ! Et malgré que tout soit difficile c'est très intéressant ! 



Le financement participatif, ça aussi c'est un gros facteur de stress. Parce que finalement tout le projet du livre va dépendre de la réussite ou non de la campagne. Le tout sans avoir une communauté, pour un écrivain inconnu... On transpire, oui. 
Il nous reste une vingtaine de jours et nous approchons des 35% de l'objectif. Je ne sais pas si c'est bon ou mauvais signe. Tout le monde nous dit que tout se joue sur les derniers jours... Donc encore 20 jours de stress, quel plaisir ! Si le financement participatif vous intrigue, je pense faire un retour d'expérience quand ce sera fini, réussie ou non d'ailleurs. Le financement participatif c'est peut-être pas le bon plan si vous êtes acharnée comme moi, légèrement obsédée par le contrôle. Mes nerfs sont en ébullition, avec mon covid long, ce n'est pas imagé. Je me déclenche des crises, je m'épuise. 



Voila, c'était un petit coucou rapide, avant de revenir avec des articles plus précis, sur mes nouvelles créations (le poinçonnage), mon retour sur les marchés et pour celui-ci, préparez le popcorn ! Et espérons la réussite de la campagne Ulule, l'impression du livre, tout ca, tout ca !

Maintenant, je vous laisse, je retourne sur la campagne Ulule ! 
La bise ! 






Mon expérience de famille d'accueil pour chats !

Ah que coucou ! Je reviens avec un article que j'avais hâte de partager avec vous !  Quelques souvenirs & anecdotes de mes années "FA chats" à savoir, famille d'accueil pour chats, oui ! Donc là, si vous faites parti de ces étranges personnes qui n'aiment pas les félins, je vous déconseille de continuer cette lecture....

Je suis devenue FA un peu par la force des choses. J'étais bénévole dans une association pour chats. Cette asso avait une chatterie, mais s'occupait également des chats libres. (Joli terme, qui signifie : chats à la rue.) Les premiers mois, j'avais des points de nourrissage, j'allais sur place une fois tous les trois jours, remettre croquettes, eau. Sur mes points de nourrissage, je n'avais que du chat très, très sauvage. Au mieux, je les voyais de loin. Mais, quand est venu le printemps, j'ai découvert l'enfer des refuges et diverses associations de protection animale : les conséquences de la non-stérilisation ! Entre les abandons des portés "non désirés", mais flemme de payer la stérilisation, tellement plus simple d'abandonner les petits;.. (Je n'arrive pas à retenir ma colère, même à l'écrit, oui) Les abandons pour partir en vacances... Non vraiment, c'est l'enfer ! Et c'est ainsi qu'on se retrouve très vite à devoir prendre en charge beaucoup, beaucoup de chatons et qu'on fait appel aux familles d'accueil !

Pour ma part, mon expérience de FA est particulière, si vous souhaitez l'être ne prenez pas peur de ce que vous allez lire au travers de cet article ! Vous n'aurez pas les mêmes difficultés, pour la simple et bonne raison, que j'étais une FA pour les âmes en peine ! Parce que avant tout j'étais bénévole, sur le terrain, c'est moi qui retrouvais des chats dans des tristes états, qui me tapait des sauvetages en rampant dans des vides sanitaires... Les chatons en bonne santé, sociables, ils partaient chez nos familles d'accueil, les autres, ils partaient chez nous, bénévoles, car c'est une responsabilité que tout le monde n'est pas prêt à prendre, a juste titre !


Les premiers que j'ai eu chez moi, c'était suite a deux jours de trappage difficile ! Sur un de mes points de nourrissage, une seule femelle n'était pas stérilisée, malgré nos nombreuses tentatives, elle n'est jamais rentrée dans nos trappes. Evidemment, au printemps, elle était enceinte ! ( Nos mâles étant castrés, c'est un chat de particulier qui l'a mise enceinte... D'où l'importance de la stérilisation surtout si vos animaux sortent ! Ça évite les disparitions / fugues aussi d'ailleurs !) On a mis deux jours pour réussir à trapper ses bébés. Elle se mettait devant afin que les petits n'entrent pas, elle était trop futée ! Quand on a fini par réussir à avoir ses petits, après sevrage, évidemment, je me suis vraiment sentie comme une merde. Elle pleurait ses bébés et me fixait... Mais elle n'approchait même  pas de nos trappes ! Et voilà comment je me suis retrouvée à faire une promesse à un chat sauvage qui me détestait. Je lui ai promis de prendre soin d'eux, de leur trouver la famille parfaite. Et, des années après, je peux confirmer que j'ai tenue parole et pour cause... Ils sont chez moi ! 

C'est avec eux qu'à débuter mon expérience de FA. Ce n'était pas une mince affaire. Ils étaient comme leur maman : des sauvageons ! Pas adoptable, j'ai appris avec eux à faire de la socialisation. C'est-à-dire, forcer le contact, mais pas trop, pour pas les braquer, terrorisés. De longues heures assise à côté de leurs cages à broder, parler, parler, pour ne rien dire, juste pour qu'ils s'habituent à la présence humaine. Malheureusement Siamsiam est décédé, chez le vétérinaire. Il avait dû recevoir un violent coup et tous ses organes étaient remontes dans sa cage thoracique. Il n'a pas supporté l'opération. Jamais réveillé de l'anesthésie. J'ai pleuré, bien qu'il soit resté a la maison trois jours seulement...  Entre-temps, il y a eu le petit rescapé de la forêt qui était lui plus que sociable, alors il a vite trouvé une famille. Et Odin et Olympe, les petits de la promesse, toujours là. Avec moi aucun problème, avec tout autre bipède, le drame. Odin a d'ailleurs détruit le visage à coup de griffes d'un potentiel adoptant. Échec de l'adoption. De plus, c'était une adoption ensemble, Olympe étant très craintive, sans son frère c'était foutue d'avance ! Je vous l'a fait courte, nous les avons adoptés ! Et j'ai pu dire à leur maman la bonne nouvelle. Elle est décédée peu de temps après, renversée par une voiture. Parce que c'est souvent ça la vie d'un chat libre. Je ne compte plus le nombre de décès à mon actif. Trop déprimant !



En trois ans, je me suis retrouvée avec une chambre d'amis qui était une chambre pour chat. C'est du boulot. De l'investissement, du temps et beaucoup de nettoyage ! (Chaque été, une douce piqure de rappel que les chatons c'est des enfants et que c'est très bordélique !) Et il faut être en mesure de leur donner de l'amour, mais de garder un détachement émotionnel : ils ne sont que de passage. Vous n'êtes qu'une étape dans leurs vies. Étrangement, vu mon côté vieille a chat et amoureuse d'animaux, je n'avais aucun problème avec ça. Vu que j'avais plus ou moins le contrôle sur le choix des adoptants, j'avais toute confiance pour leur adoption et j'étais heureuse de les voir partir. Mais, je sais que ce n'est pas pour tout le monde.

Mon expérience de FA est un peu plus hard que la moyenne, car j'étais au final la FA des chats trop malades ou sauvages pour nos familles d'accueil. (Je vous le disais dans un précédent article, Gladys le couteau suisse !) J'ai donc eu du très sauvage, mais quand c'est des chatons, même les crachats, grognements c'est mignon ! Mais surtout du très malade. Et la, c'est moins fun. 

Les maladies chez les chats se transmettent très facilement. Et comme j'avais moi-même 5 chats, dont un malade, fragile, j'étais une psycho de la désinfection. Bien qu'ils n'étaient jamais en contact avec les miens. Je repense à mes deux pouilleux. "Pouil et Pouilpouil" (j'étais très nulle en prénom, donc ils avaient des surnoms. Des surnom nuls.) On a jamais su vraiment ce qu'ils avaient, c'était un cocktail désastreux. Du coriza +++, malnutrition, déshydratation et herpès, vers.. Ils seraient morts le jour même sans notre intervention, d'après le vétérinaire. Pour eux, j'ai vraiment cru ne pas réussir. J'ai dû me lever et les gaver à la seringue toutes les trois heures. La peur au ventre quand j'ouvrais la porte... Contre toute attente, ils ont survécu. Des battants ! C'était des squelettes de poils. J'avais même tort à les manipuler. Des heures de soins... Heureusement ils n'étaient pas sauvages et trop affaiblis pour se débattrent. Ils ont réussi à reprendre des forces et une FA à pris le relais en attente de leur adoption.



Je repense à ce petit rouquin, récupérer dans le jardin d'une maison abandonné. De base, j'étais en urbex, mais avec mon amie, nous avions le chic pour être sur la route d'un félin en détresse. À croire que ce n'était jamais le hasard. Il était adorable, mais proche de la fin. En pleine canicule, sans sa mère, déshydraté... On a même pas eu besoin de cage, de trappe. Il semblait comme heureux qu'enfin quelqu'un s'arrête pour lui. C'était bouleversant. Il était à l'ombre dans une caisse le temps que nous cherchions sa maman ou d'autres petits, qu'on interroge les voisins. Et je me souviens encore de son calme, il dormait. Il a dormi non stop, même chez moi, pendant quasiment une semaine. Il était vraiment à bout de forces. Ce sauvetage, fais partie des plus simples mais des plus bouleversants également.


Si jamais vous souhaitez être FA chats, n'hésitez pas ! C'est un réel secours pour les animaux, mais également pour les associations. Surtout en période estivale ou les naissances et abandons (merci la non-stérilisation) sont des calvaires. Évidemment, il y a quelques conditions, plus ou moins différentes d'une Asso à une autre, mais en gros on vous demandera : 
- D'avoir une pièce réservée aux chats que l'association vous confie, surtout si vous avez des chats. 
- D'avoir du temps, afin d'apporter de l'amour et une compagnie à ses bébés. Et surtout, c'est à vous de comprendre les préférences des chats, afin de pouvoir leur trouver une famille qui collera au mieux à leur personnalité. 
- D'êtres disponibles pour fixer des visites avec des potentiels adoptants. 

Concernant la nourriture et litière la prise en charge financière ou non dépendront des associations ! Certaines vous aident en fournissant de la nourriture en partie, d'autres en totalité et d'autres pas du tout ! Aucune solution n'est bonne ou mauvaise, tout dépend de si l'association peu se le permettre ou non, tout simplement !


Alors si vous avez de la place, du temps et de l'amour à offrir, n'hésite pas à prendre contact avec des associations proches de chez vous afin de pouvoir offrir une aide précieuse en hébergeant pour quelques semaines / mois des petits félins sans maison ! Il existe aussi les "familles d'accueil longue durée" souvent mise en place pour des chats très malades, l'association prend en charge les frais vétérinaires mais l'animal a la chance de vivre dans un foyer plutôt qu'en chatterie ! Ou les "paniers retraites" pour des vieux loulous, qui n'ont pas de famille...  Il existe tout un tas de moyens différents pour soutenir les associations, autres que l'argent ! Être adoptant, FA, bénévole... C'est tout aussi important que les donations, même plus peut-être, car peu de gens se sentent capables de le faire, pourtant, tout est possible, il suffit d'oser se lancer !

Si vous souhaitez en savoir plus, n'hésitez pas, je 
répondrais à toutes vos questions avec plaisir !